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Sud-Ouest Blanc Doux :
IGP des Côtes de Gascogne

 

Domus d'UBY

IGP des Côtes de Gascogne Blanc Doux

Domaine Tariquet "Premières Grives"

IGP des Côtes de Gascogne Blanc Doux

Domus d’UBY

Domaine Tariquet « Premières Grives »

IGP DES CÔTES DE GASCOGNE

Le côtes-de-gascogne est un vin français d’indication géographique protégée (IGP), remplaçant depuis 2009 les vins de pays des côtes de Gascogne, des côtes de Montestruc et des côtes du Condomois.

C’est l’une des IGP du vignoble du Sud-Ouest, produite sur presque le même territoire que l’armagnac, c’est-à-dire principalement dans le département du Gers. Les vins produits sont essentiellement des blancs, complétés par des rouges et quelques rosés.

Depuis le 1er août 2009, le côtes-de-gascogne a été enregistré en tant qu’indication géographique protégée (signe officiel européen d’identification de l’origine et de la qualité) de zone, en compagnie de l’IGP départementale gers et de l’IGP régionale comté-tolosan. Ces vins de pays peuvent désormais porter sur leur étiquette, juste après leur nom, la mention indication géographique protégée, qui permet de protéger et de certifier une provenance. Le cahier des charges spécifique aux côtes-de-gascogne a été homologué en octobre 2011, avec notamment une reconnaissance des vins blancs issus de raisins surmûris (à la demande du syndicat des producteurs).

Aujourd’hui, près des deux tiers de la surface du vignoble armagnacais (13 000 hectares) sont consacrés à la production des vins des côtes de Gascogne, mais la production d’IGP est concurrencée par celles des vin sans indication géographique (VSIG, les anciens vins de table) encore moins contraignante (on n’impose pas aux VSIG de limite de rendement).

Les vins rouges peuvent être faits avec : le cabernet franc N, le cabernet sauvignon N, le côt N, le courbu noir N, l’egiodola N, le fer N, le gamay N, le gamay de bouze N, le gamay de chaudenay N, le jurançon noir N, le manseng noir N, le merlot N, le pinot noir N, la syrah N, le tannat N et le marselan N. Pour les vins rosés, le producteur peut utiliser tous les cépages ouvrant droit à la dénomination côtes-de-gascogne pour les vins rouges ainsi que les cépages blancs suivants : colombard B, gros manseng B et ugni blanc B, sans que ces derniers n’excèdent ensemble ou individuellement 20 % des surfaces revendiquées séparément en rosés.

L’habitude est de cultiver la vigne à faible densité (pour faciliter le passage des machines agricoles), avec une taille longue (augmentant le rendement) tout en maintenant une bonne aération du feuillage (pour limiter les maladies cryptogamiques : le mildiou, l’oïdium, le black rot ou l’esca).

Depuis le 1er août 2009, le côtes-de-gascogne a été enregistré en tant qu’indication géographique protégée (IGP), et comme toutes les IGP, les conditions de production et les normes sont définies par un cahier des charges (zone de production, cépages, vinification, rendements, normes analytiques…). En complément des vérifications documentaires, toute IGP côtes-de-gascogne est contrôlée gustativement par un organisme de gestion (ODG) qui s’appuie sur un panel d’experts formé au préalable. Le syndicat des côtes de Gascogne, installé à Eauze, fait partie de ces ODG et a donc pour mission essentielle de garantir un minimum de qualité sur l’ensemble de la production de côtes-de-gascogne.

Les côtes-de-gascogne rouges peuvent être bus dès l’année suivant la vendange, mais quelques cuvées plus soignées ont besoin d’une durée de garde en cave de quelques années (jusqu’à trois ou cinq ans), et d’être servis un peu chambré (18 à 20 °C). Le tannat, le cépage le plus courant, donne des vins tanniques quand le vin est jeune, mais il est souvent associé à des cépages bordelais tel que le merlot ou le cabernet sauvignon qui le rend plus facile à boire. Le nez des côtes-de-gascogne rouges est en général sur les fruits rouges, tandis que la bouche n’est pas très concentrée. Les quelques producteurs qui pratiquent l’élevage en fûts de chêne rajoutent ainsi des notes boisées et vanillées. Ces vins rouges peuvent accompagner un plat de viande (viande blanche, viande rouge, ou gibier) ou des fromages.
Les rosés sont à boire dans l’année suivant la vendange et à servir frais (environ 10 °C). En général, ils sont acidulés et un peu fruités (parfois des fruits rouges ou des agrumes).
En général, les côtes-de-gascogne blancs sont à boire jeunes, dans l’année pour les blancs secs ou sous deux ou trois ans pour les moelleux, et frais (8 à 10 °C). Ils sont en général particulièrement aromatiques : par exemple un nez et une bouche de « bonbon anglais » pour le colombard en primeur, de fruits à chair blanche (poire ou abricot) voir de fruits exotiques (ananas) pour les petit et gros mansengs en moelleux. Le caractère fruité de ces cépages s’accompagne d’une vivacité (acidité) souvent compensé par leur assemblage avec un cépage plus rond mais moins parfumé (sauvignon ou ugni blanc) : d’où un grand nombre de vins colombard-sauvignon ou colombard-ugni blanc. Tous ces vins blancs conviennent à l’apéritif, les blancs secs peuvent en plus accompagner des poissons grillés, tandis que les moelleux iront aussi avec des desserts à base de fruits.