Sud-Ouest Rouge : Pécharmant
La Cote Fleurie – Cuvée Camille
La Cuisse de Pécharmille
La Belle Cuisse de Pécharmille
Charme du Haut Boutet Grand Jean
Peyretaille
Le Pigeonnier du Chateau La Renaudie
Moulin de Sanxet
Domaine de la Réfrénie « La Métairie »
AOC PÉCHARMANT
Le pécharmant est un vin rouge français d’appellation d’origine contrôlée du vignoble de Bergerac. Le vignoble est planté sur les coteaux de la rive droite de la Dordogne au nord-est de Bergerac.
« Pécharmant » vient du terme « pech » (« colline ») et signifierait « la colline charmante ».
Le vignoble qui produit l’AOC pécharmant est installé au nord-est de Bergerac sur la rive droite de la rivière Dordogne. Il concerne une partie des communes de Bergerac, Creysse et Lembras.
La densité de plantation minimale est de 4 000 pieds par hectare. L’écartement entre rangs ne peut excéder 2,5 mètres et l’écartement entre ceps dans le rang doit être d’au moins 0,9 mètre.
La taille de la vigne est en Guyot avec limitation du nombre d’yeux francs (rameaux porteurs de grappe) à 10 par cep. Toutefois, le vigneron peut tailler plus long s’il élimine les yeux surnuméraires mal placés ou en retard de végétation lors de l’épamprage.
Les vignes doivent être entretenues correctement : le feuillage doit avoir une hauteur suffisante appréciée par la mesure qui doit dépasser 0,6 fois l’écartement entre les rangs. Le vigneron entretient le sol sous la vigne par tonte de l’herbe ou traitement aux herbicides, le labour n’est plus pratiqué. Les maladies cryptogamiques (oïdium, mildiou, excoriose…) sont maintenues en dessous du seuil critique d’attaque par des traitements. (sulfatage)
L’irrigation est interdite.
Le raisin est amené au chai en benne à vendange. Il peut ou non passer par l’éraflage ou le foulage avant d’être mis en cuve. Il va y accomplir la fermentation alcoolique après levurage. La macération dure deux à quatre semaines pour permettre d’extraire les parties colorées (anthocyanes) et les tanins de la pellicule du raisin.
Lorsque le vinificateur juge à la dégustation que la poursuite de la macération comporte plus de risques que d’avantages, le vin est écoulé et le marc de raisin passe dans le pressoir. Le vin de presse est assemblé si la dégustation révèle qu’il peut apporter un plus au vin.
À ce stade, les différents cépages sont assemblés. Chaque lot de vin doit comporter au moins trois des quatre cépages répertoriés et aucun d’entre eux ne peut dépasser 65 % de l’assemblage.
Le vin est laissé au repos, le temps pour lui d’accomplir la fermentation malolactique. Pour la favoriser, le vinificateur peut maintenir le vin à une température entre 20 et 25 °C et ensemencer le vin avec des bactéries lactiques du commerce (par exemple Oenococcus oeni).
Le vin doit avoir un titre alcoométrique naturel d’au moins 11,5 % de volume. En cas d’enrichissement par chaptalisation ou concentration par soustraction d’eau, (osmose inverse) le degré final ne peut dépasser 13,5 de volume.
La quantité d’acide malique est limitée à 0,3 grammes par litre. Cette mesure sert à vérifier que la fermentation malolactique est faite. De même, le vinificateur dose le sucre final (moins de 3 grammes par litre) pour vérifier que la fermentation alcoolique est achevée. Un reste de sucre est néfaste au vin. Il peut repartir en fermentation en bouteille et donner un vin gazeux ou faire monter les bouchons. De même, des bactéries responsables de mauvais goût du vin peuvent consommer le sucre.
Le vin présente une couleur grenat sombre.
À l’olfaction, des senteurs de fruits rouges et de vanille apparaissent.
En bouche, le vin est charpenté et puissant. Les tanins des vins jeunes sont très présents sans être agressifs. Avec quelques années de vieillissement, ils s’affinent et s’adoucissent.