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Bordelais Rouge :
Saint-Émilion

 

Château Petits Graviers

Château Le Rivallon

AOC SAINT-ÉMILION

Le saint-émilion est un vin rouge français d’appellation d’origine contrôlée (appellation d’origine protégée au niveau européen) produit autour de la ville de Saint-Émilion, faisant partie du vignoble de Bordeaux.
Située dans le Libournais, une importante région viticole, la juridiction de Saint-Émilion est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

Ses 5 400 hectares représentent 67,5 % de la superficie totale des communes productrices (Saint-Émilion, Saint-Christophe-des-Bardes, Saint-Hippolyte, Saint-Étienne-de-Lisse, Saint-Laurent-des-Combes, Saint-Pey-d’Armens, Saint-Sulpice-de-Faleyrens, Vignonet, et une partie de la commune de Libourne) et 6 % de l’ensemble du vignoble de Bordeaux.

Saint-Émilion et ses satellites (Montagne, Puisseguin, Saint-Georges, Lussac, Castillon et Francs) occupent un plateau découpé par des vallons, dont les sommets sont formés de calcaires à Astéries datant du Rupélien (Oligocène supérieur) avec une épaisseur de 10 à 15 mètres marneux dans leur partie inférieure, avec des versants formés d’argiles vertes carbonatées (nodules blanchâtres) et de sables feldspathiques, puis des molasses du Fronsadais.
La partie méridionale de l’appellation saint-émilion descend les différentes terrasses sableuses et graveleuses : haute du Mindel, moyenne du Riss et basse du Würm (Pléistocène).

Les vins de Saint-Émilion sont des vins d’assemblage de différents cépages, les trois principaux étant le merlot (60 % de l’encépagement), le cabernet franc (ou bouchet, près de 30 %) et le cabernet sauvignon (environ 10 %).

En créant le second syndicat viticole de France en décembre 1884 (Lalande de Pomerol 18 Février 1884), soit quelques mois après la légalisation des syndicats, les viticulteurs et la commune de Saint-Émilion expriment leur désir de s’unir face aux difficultés. L’association s’est en effet révélée probante dans la lutte contre le phylloxéra en particulier. Mais les viticulteurs veulent aussi par ce biais défendre ensemble l’appellation saint-émilion. Toutefois, en 1890, est créé le syndicat groupant sept autres communes : celui-ci revendique le droit à l’appellation en s’appuyant sur l’argument que ces sept communes font partie de l’ancienne juridiction de Saint-Émilion (Saint-Christophe-des-Bardes, Saint-Étienne-de-Lisse, Saint-Hippolyte, Saint-Laurent-des-Combes, Saint-Pey-d’Armens, Saint-Sulpice-de-Faleyrens et Vignonet). Ce n’est qu’en 1914 que le syndicat de Saint-Émilion fusionne avec ce second syndicat, reconnaissant par là la légitimité de sa revendication.
Depuis 1936, un décret définit l’aire de production des appellations d’origine contrôlée de Saint-Émilion au nombre de quatre jusqu’en 1989. Depuis 1984, la législation européenne impose que les aires d’appellation soient strictement délimitées entre elles, à moins d’être réduites au nombre de deux. Pour éviter de rendre l’appellation trop rigide, et devant la complexité d’une telle tâche, il a été décidé qu’il n’y aurait plus que deux appellations d’origine contrôlée : saint-émilion et saint-émilion grand cru.
Afin de dynamiser l’économie locale, permettre l’installation et le développement des entreprises du territoire, des actions partenariales ont été mises en place, en particulier par l’intermédiaire du pays du Libournais et de la Chambre du commerce et de l’industrie de Libourne (CCIL).